Est-ce ainsi que les journalistes vivent ?

N'oublions pas un seul instant que le système médiatique fonctionne sur le mode « conditionnement du citoyen ».

Ainsi, à l'occasion de la minable réaction de la droite sur l'offense que F. Hollande aurait proféré envers N. Sarkozy, nous en apprenons de belles.

Thomas Legrand de France Inter nous explique que c'est au cours d'un repas pris entre six journalistes et F. Hollande que les mots, mal interprétés, ont été prononcés.

Donc

1. Des journalistes vont faire une bouffe avec un des candidats. Ce n'est pas étonnant que J-L. Mélenchon soit ostracisé comme il l'est, il ne paye pas de gueuletons aux journalistes. Blagues à part, la déontologie me semble bien négligée.

2. Un des journalistes, malgré la bonne bouffe, ne se gène pas pour divulguer des propos hors contexte, en espérant que cela fera un scoop. Deuxième souci pour la déontologie.

3. Alors que de partout on commence à s'impatienter, à juste titre, du manque de propositions claires du candidat F. Hollande, que reste-t-il de ce qui a pu être dit au cours du repas ? Rien que ces deux mots, prétexte à une colère de comédie à l'italienne de la droite, particulièrement de ses ministres.

Tout ceci donne une image méprisable du journalisme.