Allégorie de Platon

L'allégorie de la caverne de Platon s'applique bien à la situation médiatique des citoyennes et citoyens d'aujourd'hui.

Nous sommes dans une caverne médiatique et seules les ombres des événements réels sont mis à notre portée.

Les médias dominants, tous aux mains de l'oligarchie financière, pratiquent la mise en condition de l'opinion par l'omission, la déformation, la propagande.

L'allégorie de la caverne propose une réflexion sur les préjugés et le conditionnement des esprits. Platon invite en effet ses contemporains à rejeter toutes formes d'idées reçues et à se montrer vigilants sur ce qui est tenu pour vrai, et donc, sur ce qui est parfois imposé comme étant la vérité.

Ayant toujours été, par mes convictions politiques et par mon militantisme, à contrecourant de la soupe médiatique dominante, je mesure à chaque occasion d'une discussion avec des amis, des connaissances, combien nous sommes soumis-e-s à la propagande oligarchique.

Qulques exemples seulement car la liste serait longue.

Une gifle dans un contexte de crise de couple, de divorce, une gifle donc, devient un cas médiatique énorme. Mais un viol avec administration de produit droguant n'empêche pas de siéger à l'Assemblée Nationale. Un ami avec qui je discutais disait inadmissible que Quatennens revienne à l'Assemblée mais disait ignorer l'affaire de viol dont on accuse D.Abad. Omission et déformation.

Des bombardements russes sur des positions tenues par les russes, un dynamitage de gazoduc russe par les russes, voila ce que nos médias ont essayé de nous faire avaler. Propagande.

Sur la contre réforme des retraites, pratiquement toutes les données assénées pour la justifier sont farfelues.

Moi-même je suis victime de la propagande, la déformation et l'omission pratiqués par les médias dominants. J'ai découvert récemment que dans les années 1960 il a été mené par la France une guerre coloniale de grande ampleur au Cameroun, plusieurs centaines de milliers de morts. Et cela, malgré les efforts pour me tenir informé, je l'ai ignoré.