Le meilleur à l'Elysée pour le FMI et l'oligarchie financière

Sarkozy est mort en tant que personnage politique. Son fantôme nous cassera les pieds encore pendant quelques mois.

1) Plusieurs faits concordants.

L'affaire DSK. Je ne crois pas au complot, mais pour ceux qui, dans l'oligarchie financière, pensent que Sarkozy n'est plus le bon « cheval » pour sauver le système, trop emporté, trop imprévisible, trop « café du commerce » pour être à l'Elysée (ils auraient pu y penser avant !), l'affaire du Sofitel est une divine surprise. Si DSK avait été candidat, il aurait explosé en vol pendant la campagne électorale et la réélection de Sarkozy aurait été assurée. La gestion médiatique et juridique de cette affaire peut mieux se comprendre ainsi.

Les positions de Christine Lagarde, depuis qu'elle dirige le FMI, sont de plus en plus critiques sur la politique menée par Sarkozy. Attention : critiques mais toujours dans le sens de comment sauver le système.

La candidature de plus en plus probable de Borloo, appuyée par Raffarin, qui risque, cumulée avec celle probable de De Villepin, d'éliminer Sarkozy au premier tour.

Les mises en cause par des députés de la majorité de certaines mesures gouvernementales, véritables camouflets pour Sarkozy, exemple le dernier accroc spectaculaire avec Raffarin au sujet de la TVA sur les parcs de loisir.

2) Comment sauver le système ?

Un président de « gauche » qui se plie à la dictature du FMI et de l'oligarchie financière est la meilleure solution. Cette solution a de plus l'avantage d'avoir été déjà expérimentée : après deux mandats Mitterrand, après cinq ans de « gauche plurielle » avec Jospin à Matignon, nous avons eu la droite à l'Elysée pendant 17 ans et à Matignon pendant 10 ans.

Et Copé, qui vise l'Elysée en 2017, que croyez-vous qu'il en pense ? Quel est le meilleur président en 2012 pour que lui, Copé, soit élu en 2017 ?

Devinez.