Les résistants de la 24ème heure sont imbuvables, souvent les "experts" aussi.

Ainsi, dans l'émission de Pascale Clark, lundi matin sur France Inter, dans le droit fil de l'attitude de cette journaliste, implacable avec ceux qui n'ont pas ou plus le pouvoir, on entend des chenapans qui se disent journalistes aller sonner le soir du 6 mai chez Liliane Bettencourt, pour lui dire quoi ? Peut-être qu'ils l'auraient tondue si un majordome, j'imagine de corpulence respectable, ne les avait fait rester devant la porte.

Nous, les vrais héritiers des vrais résistants, nous ne nous attaquons pas aux personnes. Ce sont les privilèges de Liliane Bettencourt que nous voulons abolir !

Sur France Info, mardi matin, le directeur de l'Institut d'Etudes Politiques de Paris nous fait part de sa science. Il faut, dit il, comme en 1981 pour François Mitterrand, une majorité absolue PS pour François Hollande. Il a déjà oublié, c'est pourtant sa spécialité la politique, qu'une bonne part des voix au second tour expriment le rejet de Sarkozy et non l'adhésion au programme de François Hollande. Même l'expérience historique ne lui apprend rien : cette majorité absolue de 1981 n'a pas empêché, bien au contraire, la dérive libérale dans la politique économique. Allons au bout de sa logique : pourquoi s'encombrer d'un Parlement ! Des pleins pouvoirs au président de la République, voilà la solution.

Quelle misère intellectuelle...

La faute de logique confondant cause et conséquence se paye en Mathématiques par une mauvaise note. Les journalistes et commentateurs dominants des médias dominants n'en sont pas sanctionnés, c'est regrettable.

Ainsi l'impasse politique en Grèce n'est pas la cause de l'impossibilité de résoudre la crise économique. Ils nous expliquent : l'Europe veut aider la Grèce mais le résultat des élections ne permet pas de mettre en place cette aide. C'est exactement le contraire : l'Europe veut imposer encore plus d'austérité et le peuple grec n'en veut et n'en peut plus, d'où un vote historique de rejet des deux partis, socialiste et droite, qui se sont partagé le pouvoir depuis longtemps et qui ont imposé l'austérité.

La crise économique, prétexte et moyen pour l'oligarchie financière de faire supporter aux peuples encore plus d'exploitation, doit être affrontée résolument.

Le programme du Front de Gauche « l'humain d'abord » est une contribution essentielle pour ce combat. Il faut que le Front de Gauche soit bien représenté dans la prochaine Assemblée Nationale.

Il faut aussi que les directions des centrales syndicales prennent au plus vite de initiatives puissantes sur le pouvoir d'achat, le chômage, les retraites, les services publics. Que tous les travailleurs se mobilisent pour que les initiatives ne tardent pas.

Votez pour les candidates et candidats du Front de Gauche le 10 et le 17 juin.

Comments

[arnold]

Quel monde voudrais-tu... décris un peu



Abéliste ( voir Google) je n'imagine rien de ce que proposent nos politiciens, Front de Gauche compris...