Merkosarkohollande

Voici l'extrait d'un article du Monde Diplomatique dans lequel j'ai effacé certains mots. Essayez de deviner de quel pays on parle dans ce texte. Je vous donne la version intégrale un peu plus loin.

Février 19   . La R       croule sous les dettes et menace d'entraîner l'ensemble des pays européens dans la tourmente. Préoccupés par leur propre salut, ses créanciers – dont         - prennent acte d'un phénomène qui n'a surpris que les libéraux : la politique de « dévaluation interne », c'est à dire la réduction des salaires, n'assure pas le remboursement des sommes dues, au contraire.
Réunis à Londres au cours d'un sommet exceptionnel, vingt et un pays décident de réévaluer leurs exigences à l'aune des capacités réelles de leur partenaire à faire face à ses obligations. Ils amputent de 60% la dette nominale cumulée de la R      et lui accordent un moratoire de cinq ans, ainsi qu'un délai de trente ans pour rembourser. Ils instaurent également une « clause de développement » autorisant le pays à ne pas consacrer au service de la dette plus d'un vingtième de ses revenus d'exportation.

Février 1953. La République Fédérale d'Allemagne (RFA) croule sous les dettes et menace d'entraîner l'ensemble des pays européens dans la tourmente. Préoccupés par leur propre salut, ses créanciers – dont la Grèce - prennent acte d'un phénomène qui n'a surpris que les libéraux : la politique de « dévaluation interne », c'est à dire la réduction des salaires, n'assure pas le remboursement des sommes dues, au contraire.
Réunis à Londres au cours d'un sommet exceptionnel, vingt et un pays décident de réévaluer leurs exigences à l'aune des capacités réelles de leur partenaire à faire face à ses obligations. Ils amputent de 60% la dette nominale cumulée de la RFA et lui accordent un moratoire de cinq ans, ainsi qu'un délai de trente ans pour rembourser. Ils instaurent également une « clause de développement » autorisant le pays à ne pas consacrer au service de la dette plus d'un vingtième de ses revenus d'exportation.

Etonnant, non ? (Comme aurait dit Desproges)
Et dire que le refrain de tous les libéraux au pouvoir, en Europe et particulièrement en France, est qu'on ne peut pas faire autrement que d'appliquer l'austérité prévue par le traité Merkosarkohollande !